La combustion de produits pétroliers, comme les carburants utilisés pour faire fonctionner nos véhicules, place le secteur des transports comme la principale source d’émission des gaz à effet de serre (GES). Penser une mobilité qui optimise les déplacements individuels participerait drastiquement à la baisse de ces émissions et à la préservation de la qualité de l’air.
- 43 % des émissions de gaz à effet de serre (1er poste)
- 40 % de la consommation finale d’énergie (2nd)
- Prédominance des produits pétroliers
- Impact important sur la qualité de l’air (émissions de particule fines (PM) et oxydes d’azotes (Nox))
La mobilité du territoire est premièrement fortement marquée par la présence de l’A10, traversante sur un peu plus de 16 km. Ce sont quotidiennement et en moyenne 37 500 véhicules qui y circulent, dont près de 16 % de poids lourds.
Le déplacement des habitants, du fait d’un territoire périurbain et rural, se caractérise par l’utilisation de la voiture individuelle, occupée la plupart du temps par une seule personne. La fréquentation touristique du territoire apporte elle aussi de nombreux visiteurs qui se déplacent en véhicule motorisé, malgré la forte utilisation des pistes cyclables et du circuit de la Loire à vélo par ces touristes.
Le fret occupe aussi une part importante des émissions issues du transport. Une logistique plus optimisée et une réduction de la demande de fret pourrait réduire cette empreinte.
Le PCAET vise une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur des transports routiers de 40 % d’ici 2030 et de plus de 75 % d’ici 2050. Cette baisse implique aussi une réduction de la consommation d’énergie finale (fossile-essence), et une baisse des polluants venant dégrader la qualité de l’air (particules fines et oxydes d’azote) et dangereux pour la santé.
- Une mobilité plus optimisée, au niveau du taux de remplissage des véhicules, permettrait d’atteindre cette ambition. La promotion du covoiturage ou encore de l’autopartage font partie des mesures phares.
- L’émancipation des énergies renouvelables, avec un fort développement des véhicules hybrides, électriques, au biogaz ou à l’hydrogène, constitue un autre élément fort. Ceci concernera tous types d’acteurs : poids lourds, transports en commun, flottes des collectivités, entreprises puis voitures particulières.
- Enfin, la promotion de mobilités alternatives quotidiennes, comme le vélo, est au centre de ce PCAET.
Le Plan de Mobilité Rural, actualisé en 2022-2023, constitue la totalité des actions de cet axe du PCAET.
En cohérence avec ses objectifs, il prévoit de :
- Développer la mobilité cyclable : développer des aménagements cyclables, apaiser les centre-bourgs, développer des services (stationnement, services de réparation, aides à l’achat et la location, programmes d’apprentissage du vélo)
- Réduire les distances parcourues : rapprocher les services des habitants (marchés, services itinérants…), développer les espaces de coworking
- Développer les mobilités partagées : développement de lignes de covoiturage et d’aires facilitant l’intermodalité avec le vélo et le bus, développement de l’autopartage
- Proposer des transports collectifs plus adaptés : maintenir et renforcer les offres de transport en
coopération avec la Région Centre-Val de Loire et développer une offre de Transport à la Demande REMI (TAD), pour des déplacements à la demande des usagers vers des lieux définis - Accompagner l’évolution des comportements individuels : communiquer sur les offres de mobilités existantes, sensibiliser à travers des événements et ateliers divers sur la mobilité, assurer l’exemplarité des collectivités en matière de mobilité durable, accompagner divers acteurs clés.